Un pendant

Arles abrite un célèbre musée financé par l’un des fondateurs du félibrige, Frédéric Mistral. Ce musée a subi une phase de modernisation de grande envergure pour accueillir une collection importante de mobiliers provençaux d’époque.
Frédéric Mistral (1830-1914), issu d’une famille aisée, suit des études au Collège Royal à Nîmes (Bac en 1847) puis s’oriente en faculté de droit à Aix où il apprend l’histoire de la Provence.
En 1848 la révolution permet à Frédéric Mistral de prendre comme “mentor” Lamartine et se fait le porte-parole de l’indépendance de la Provence et du provençal.
De retour dans son village natal, Mistral retrouve son ami d’enfance le poète Joseph Roumanille. Ensemble, ils participent à la renaissance de la langue d’Oc. C’est ainsi qu’en 1854 avec cinq autres poètes provençaux ils fondent le félibrige.
La réalisation du second portrait est empreinte de ses textes. Une œuvre a retenu mon attention, Mirèio (signifiant merveille, Mireille) publié en 1859. Cet ouvrage est un poème en provençal en vers et en douze chants : il raconte les amours contrariées de Mireille et Vincent, deux jeunes provençaux de condition sociale différente.

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