Pierre qui roule…

Il y a tout juste un an, je vantais dans ces colonnes les mérites de l’usage de la pierre après affûtage des outils. À la suite de cet article, j’ai reçu un courrier d’un lecteur qui m’a paru être un expert en la matière. Sur son invitation, je lui ai rendu visite et n’ai pas été déçu du voyage. Des pierres, j’en ai vu, de toutes les formes, de toutes les matières, mais en plus de cela, j’ai appris comment les utiliser, et surtout comment les fabriquer.
Henri Lenglet est un retraité, et comme beaucoup de personnes de son genre, il va à la pêche. Dans les rivières, il y a du poisson bien sûr mais il y a aussi des cailloux, et on peut se demander quel est l’élément qui attire notre homme au bord de l’eau. En effet, je n’ai pas compté le nombre de pierres parfaitement polies, dressées, rangées dans des boîtes à leur taille, et étiquetées suivant leur origine.
Un œil sur le bouchon, un œil sur les galets : un spécimen intéressant est-il repéré : sa dureté est immédiatement estimée à l’aide de la clé de la voiture. Il ne restera plus qu’à lui donner la forme voulue ainsi qu’une face parfaitement plane.

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