Chez moi, il n'est pas encore arrivé (ou on me l'a piqué?). Annoncé expédié le 6 janvier, il lui faut plus de 9 jours pour parcourir, les 325 km, dont 294 d'autoroute séparant Méjeannes les Alès de Toulouse. Il aurait mieux valu le faire venir à pied!
Au sujet de la discussion de ce post, il faut définir ce qu'on attend de ce genre de revue. De formation essentiellement littéraire, donc sans technique de base, j'ai commencé à apprendre l'usage d'outils manuels dans un atelier d'ébénisterie et de restauration en bas de chez moi, tous les jours en sortant de l'école. Sous la conduite de compagnons qui m'avaient pris en amitié mais qui ne me passaient rien, j'ai appris à utiliser les vieux outils. La galère, pour un gamin de 12 ans à courtes pattes, de courir le long de l'établi pour dresser un chant d'étagère de 1 m de long à la varlope!... Pendant plus de 30 ans, mon seul outillage électrique fut une perceuse "Peugeot Polyrex" gagnée à un concours de bricolage avec sa scie circulaire (que j'utilise encore parfois), puis une scie sauteuse B&D et enfin, le top, un petit rabot électrique. Je louchais sur les premières machines kity, dégau et circulaire, qui m'auraient permis de raboter et de scier droit... J'ai fini par faire le pas, et c'est à cette époque qu'a commencé à paraître le Bouvet, de Didier Ternon que j'ai connu de façon fortuite et qui m'a enthousiasmé. Il correspondait exactement à ce que je cherchais: des astuces, des trucs permettant de compenser l'absence de connaissances techniques scolaires, notamment pour l'utilisation des machines. Rédigé par un non-professionnel intelligent pour des non-professionnels, son langage de non-professionnel et son approche des problèmes techniques étaient parfaitement intelligibles pour un profane. Ph. Bourgeat y participait. Quand Ternon a passé la main, j'ai abandonné le Bouvet qui commençait à ressembler à SD avec des publireportage déguisés. A cette époque, sous l'impulsion de Ph. Bourgeat, ont commencé à paraître une revue de tournage et une autre de marqueterie auxquelles je me sis abonné, les deux ayant fusionné au bout de 6 ou 7 numéros en Couleurs Bois. C'est par fidélité que je continue à y être abonné, mais il est loin de correspondre totalement à ce que j'en attends, à savoir ce que j'attendais du Bouvet. Vu l'épaisseur du papier, et comme je souhaite pouvoir conserver comme une bible les articles techniques, comme je l'ai fait avec le Bouvet de Ternon, j'avais suggéré, sans pour autant avoir été entendu, que la mise en page soit organisée avec les articles techniques en début et en fin de revue, pour pouvoir, une fois lue, si on le désirait, en séparer la partie centrale, c'est à dire les articles liés à l'actualité devenus obsolètes, tels que les manifestations, la présentation d'un artisan extraordinaire, etc. ce qui aurait permis de gagner de la place au stockage... Moi aussi je me pose la question du réabonnement et je m'associe aux doléances des uns et des autres. Mais si on n'est plus abonné, n'aurons-nous pas l'interdiction morale de continuer à participer à ce forum? Cela me ferait deuil! Si j'ai été trop long,
tant pis pour vous,
fallait pas commencer à lire!