Bonjour,
Voici mon avis :
Pour l’essence de bois, j’opterais pour du « noyer de pays » ancien.
Les assemblages du plateau sont-ils à mi-bois ou avec rainures languettes ? ; ce sera plus ou moins facile de re-déligner les chants pour resserrer et rejointoyer après démontage et découpe !!.
Le ponçage s’impose pour voir un peu mieux les défauts. Maintenant, concernant les défauts à rattraper ou à boucher ; les plus gros trous peuvent être bouchés avec des chevilles faites dans le même bois (faire un perçage propre à l’endroit du défaut à supprimer) puis enfoncer des chevilles coniques faites au tour à bois (si possible) dans le sens perpendiculaire à la fibre pour rester dans le fil du bois.
Pour les trous moyens et les éclats du bois, j’opterais pour une pâte à bois réalisée avec de la colle blanche et de la poussière provenant du ponçage des lames. Pour les traces de clous et les colorations par oxydation, je pense qu’il faut laisser les plus petites, tout comme les trous de vrillettes. Ce n’est pas inesthétique et prouve que la table est ancienne. La finition de type vernis mat incolore permet de boucher partiellement les petits trous. J’ai une table en noyer à peu près dans ce style refaite il y a 6 ans, transformée de rectangulaire à ovale. On voit les mêmes défauts et les « rustines » en bois ou avec pâte à bois maison…
Bon courage