Bon jour
Christophe Nancey (voir son site) donne des tuyaux à ce sujet lors de ses démos.
* Utiliser de l'étain de zingueur ( le métier, pas le mec qui s'accoude au zinc en pilier de bar) Celui-ci contient un certain pourcentage de plomb ( l'étain, pas le zingueur, quoiqu'il puisse aussi en avoir un chouïa dans l'aile) et se présente en barre de la grosseur et de la malléabilité d'un carambar géant. Mais si le carambar ne présente guère de danger, sauf pour les diabétiques, il n'en va pas de même de l'étain au plomb. Donc se protéger les éponges des émissions gazeuses lors de l'application.
* Dans les trouuus profonds qui renvoient l'écho tellement ils sont abyssaux, il convient de planter de petits clous, qui serviront d'accroche au métal pâteux.
* Lorsqu'un bouchon d'étain décide de quitter le logis que tu lui as assigné en guise de résidence principale et définitive, il faut l'y astreindre en le collant à la cyano ou à l'araldite.
* La spatule en langue de belle -mère qui sert à enfoncer l'étain fondu doit constamment être chauffée au chalumeau. Christophe Nancey utilise une petite torche à gaz de la taille d'un gros stylo à cartouches jetables qu'on trouve dans toutes les GSB
* Enfin il faut procéder avec soin lorsque tu abordes le tournage final qui devra éliminer les sur-épaisseurs métalliques. De même au ponçage. Certaines essences ont tendances à se laisser noircir par la poussière Sn.
Les loupes conviennent le mieux à ce type de traitement.
Un effet un peu semblable peut être obtenu avec de la poussière d'aluminium appliquée à la colle cyano.
Une coupette en peau de jarrah ainsi aluminiominée :
A+
Pierre