Re,
Je travaille essenciellement sur des carrelets de petite section acheté dans le commerce. Il reste stocké à l'intérieur dans des carton situé en hauteur. Je pioche aussi dans un petit stock d'exotique acquit lors d'achats compulsifs qui peut dater de plus d'une dizaine dannée. Mes mésaventure ont eu lieu avec du bois d'achat récent (3 mois environ)...
J'ai deux méthodes:
Soit je fait une pièced'un seul tenant auquel cas, j'ébauche, puis contrôle les dimensions, avant d'approcher à petite passe de la côte finale. Je précise que la température moyenne dans l'atelier est de -5 le jour à -8 la nuit en moyenne.
Pour les finitions, j'utilise du papier de trois grains: 80; 120; 360...
Depuis que j'ai des problèmes de dermite, je n'utilise plus le sens du toucher pour sentir l'effet de ma dernière passe et de ce ponçage. Alors après le premier ponçage vigoureux en général, il m'arrive de repasser, avec légèreté, une petite plane oblique pour éliminer les traces de gouge que les nuances de couleurs plus ou moins foncée laisse apparaître. Puis je descents de plus en plus fin...
Enfin, j'affine l'état de surface avec des papiers à l'eau (utilisé à sec) de plus en plus fin (jusqu'à 1300). J'utilise ensuite de l'EEE-Ultra shine, puis 1 à 5 couches de Shellawax (j'aime en faire crisser les couches successives). Je n'ai à ce jour que mes deux pièces qui ont fendue sur plus d'une centaine de cette année. Ce sont les deux dernières.
Soit je fait une petite coupelle avec le fond en bois dur contrastant. Après avoir usiné une ébauche grossière, avec beaucoup de marge pour pallier au défaut de concentricité probable lors de la reprise de mandrin, j'effectue un collage. Dans ce cas, après avoir préparé l'emplacement et vérifié le bon positionnement des pièces à assembler je démonte la pièce du tour et m'installe dans la cuisine (qui est chauffé elle) et où la colle m'attend. Puis j'effectue le collage à la colle à bois qui a l'avantage de combler les interstices discrêtement. Les pièces sont serré au serre joint et passent toute la nuit au chaud (c'est à dire 18° mini). Il n'y a pas le moindre passage de finition d'effectué. Mes deux dernières pièces se sont fendue dans la nuit de haut en bas dans l'axe, sans que la petite rondelle collée n'est été introduite en force (j'avais à mon grand dam presque 1mm de jeu)...
Voilà, effectuant depuis plus d'un ans des pièces de forme assez identiques dont les grandes variations sont dans les essences, ou le texturage, je suis assez répétitif et routinier dans mes gestes. Ce sont de petites pièces. Je n'avais à ce jour jamais rencontré ce problème. J'ai d'abord considéré qu'une nouvelle essence était la cause de mes premier déboires. Puis, puisqu'avec une autre essence déjà travaillée sans problème ce la se reproduisait, cherché une autre piste. La seule différence que j'ai pu noter étant la température stockage du bois. Je vais dans un premier temps, rapatrier mon stock dans une chambre inoccupée avec le radiateur hors gel et l'y laisser reprendre température tranquillement. Y a-t-il une autre piste à suivre à votre avis?